Roca

14 Novembre 2013

J'ai travaillé près de deux ans dans ce quartier du 17ème à Paris et j'aurais bien aimé pouvoir déjeuner régulièrement dans ce nouveau venu du monde de la bistronomie parisienne, Roca ! A l'époque, on trouvait à cet endroit un pseudo bar à tapas aux mauvaises tapas. Aujourd'hui c'est un duo (en salle, Julien Ross et en cuisine, Alexandre Giesbert, le fils de, tous deux proches du Richer et de l'Office que j'affectionne particulièrement en ce moment) qui est aux commandes.

Un style déco épuré, fait d'un mélange de vieux et de neuf. Des pierres apparentes au mur, un grand bar dans la salle principale, de jolis anciens radiateurs argentés, du noir, du blanc, du bois clair. Voilà pour le décor, ça me plaît bien.

Côté carte, on joue dans l'épuré aussi. Au menu, quatre entrées, quatre plats, du fromage et trois desserts. Tout donne envie, heureusement qu'il n'y a pas plus de choix! Ceviché de mulet de mulet noir, concombre, oxalis, huile de pistache. Oeuf basse température, crème de maïs, boeuf séché, espuma beurre noisette...Voilà deux entrées bien alléchantes. Cependant, cette fois-ci, j'ai opté pour la formule plat-dessert (bon, ok, j'ai suivi mon acolyte du jour, sinon, j'aurais certainement pris une entrée aussi mouahahaha).

Mon plat : malins ces petits gnochettis au sarasin, relevés par le canard fumé et les champignons, et rafraîchis par les herbes. Un plat très fin avec beaucoup de goût.

Mon dessert : une compote de pomme relevée par de la rhubarbe croquante, associée au craquant de la noisette du piémont et à la douceur de la crème à la reine des prés (c'est quoi la reine des prés ?). Une série de textures différentes en bouche que je recherche souvent, notamment dans les desserts.